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Mito | Revista Cultural
Français, Historia

Un tour au Hameau du Lion et au dernier quartier général de Napoléon Bonaparte : sur les traces de la bataille de Waterloo

Por José Sarzi Amade el 23 junio, 2014 @jbpsarzi

Par José Sarzi Amade & Leonor Taiano Campoverde

 

“Waterloo ! Waterloo ! Waterloo ! morne plaine !

Comme une onde qui bout dans une urne trop pleine,

Dans ton cirque de bois, de coteaux, de vallons,

La pâle mort mêlait les sombres bataillons.

D’un côté c’est l’Europe et de l’autre la France.

Choc sanglant ! Des héros Dieu trompait l’espérance

Tu désertais, victoire, et le sort était las.

O Waterloo ! je pleure et je m’arrête, hélas !

Car ces derniers soldats de la dernière guerre

Furent grands ; ils avaient vaincu toute la terre,

Chassé vingt rois, passé les Alpes et le Rhin,

Et leur âme chantait dans les clairons d’airain !”

         Victor Hugo, Les châtiments, l’expiation (1852).

 

En cette période riche en commémoration civile (l’armistice de 8 mai 1945, le centenaire de la première guerre mondiale ou encore le 70ème anniversaire du débarquement allié sur les plages de Normandie du 5 et 6 juin 1944), José Sarzi Amade et Leonor Taiano Campoverde ont préféré se rendre sur le champ de bataille de Waterloo, lieu au souvenir d’un événement historique qui s’est déroulé le 18 juin 1815. Ils ont choisi d’anticiper à leur manière son bicentenaire qui sera célébré l’année prochaine.

Pour ce faire, une visite en régions wallonne et brabant-wallonne s’imposait à eux, sur les traces d’une bataille qui va définitivement bouleverser le sort de l’Europe entière et marquer un tournant dans l’histoire vers l’affirmation d’un pouvoir hégémonique anglais.

1 l’arrivée au site du Hameau du Lion

L’arrivée au site du Hameau du Lion

La visite se déroula non loin de Bruxelles, autour de deux étapes situées dans un périmètre d’une vingtaine de kilomètres.

D’abord, à Braine-l’Alleud où se trouve le Hameau du Lion, un site du nom de « Champ de bataille de Waterloo » où la majestueuse Butte du Lion, monument haut de 41 m et dédié à la mémoire des soldats morts en bataille, domine d’immenses plaines environnantes qui furent elles, le théâtre des combats en milieu rural.

3 en arrière-plan, le long escalier qui conduit au sommet  de la butte

Vue de la Butte du Lion. L’emplacement choisi correspond au lieu où le Prince d’Orange de Hollande, commandant en chef du premier corps de l’armée de Wellington, fut blessé. En arrière-plan, le long escalier qui conduit au sommet de la butte.

Les travaux de cette butte durèrent deux ans et furent achevés en 1826 conférant à l’ensemble une forme pyramidale et dotant l’édifice d’un escalier de 226 marches. Le sommet de la butte est couronné d’une stèle au lion, animal qui patronne un globe terrestre, symbole de la paix retrouvée. Là-haut, le badaud aura une vue imprenable sur le champ de bataille où plus de 175 000 hommes de sept armées diverses (Empire français contre le Royaume-Uni, les royaumes de Prusse, des Pays-Bas, de Hanovre et les duchés de Nassau et de Brunswick) se sont affrontés. Au dit Hameau du Lion, on pourra profiter du Centre du visiteur, où sont projetés deux films retraçant les hauts-faits de la bataille, le premier en 3D issu d’une reconstitution de 2009 et le second tiré du film « Waterloo » de Serge Bondartchouck (1970), mais également d’un bâtiment du nom de « Panorama » au style néoclassique et en forme de rotonde qui abrite en son sein, une gigantesque toile de 110 m de circonférence dont l’exécution capture la réalité guerrière du champ de bataille vers 16h, le 18 juin 1815. Un bémol en ce qui concerne l’ensemble du site : il est à déplorer que le Musée de la Cire mettant en scène les principaux généraux de cette bataille ne soit plus ouvert aux visiteurs.

lion waterloo

Le second endroit qui fut l’objet de curiosité se nomme le dernier Quartier Général de Napoléon ; il s’agit d’une ferme située quant à elle au hameau de Vieux-Genappe où l’empereur passa la nuit de 17 au 18 juin et y élabora ses plans de bataille de sa der des ders, c’est-à-dire, Waterloo. C’est d’ailleurs autour de fermettes ou de chapelles réquisitionnées pour l’occasion par les différents belligérants que cette bataille va se dérouler.

C’est donc à l’intérieur de la ferme dite du « Caillou » datant de 1757, incendiée le jour de la bataille puis transformée par son propriétaire Henry Boucquéau en estaminet et en dernier lieu reconvertie en musée à partir de 1951, que Napoléon organise son quartier général.

4 la façade de la ferme du « Caillou » et sa porte d’ entrée redécorée à l’initial de l’empereur

La façade de la ferme du « Caillou » et sa porte d’entrée redécorée à l’initial de l’empereur © Musée du Caillou

À l’extérieur de l’édifice, dans le jardin, se dresse la statue de Napoléon Bonaparte, une œuvre de 2002, réalisée par le prince Luigi di Quintana Bellini Trinchi di Cagnano, sculpteur italien membre de l’Ordre de Malte. Il y a également un ossuaire construit en 1912, où sont amoncelés quelques ossements de soldats tombés en bataille. Sur le fronton, on peut lire : « Pro Imperator Saepe, Pro Patria Semper » (Pour l’Empereur Souvent, Pour la Patrie Toujours). Enfin, passé le jardin, on arrive à un verger, lieu où bivouaqua pendant la nuit du 17 au 18 juin le 1er bataillon du 1er régiment de chasseurs à pied de la garde impériale. Une plaque commémorative en rappelle l’événement.

La visite se poursuit maintenant à l’intérieur de la ferme, endroit désormais impérial puisque Napoléon y prit ses quartiers la veille de la grande bataille. La visiter, c’est en quelque sorte mettre nos pas dans ceux de Napoléon et revivre un moment topique de son existence. Quand l’empereur s’y installa le 17 juin vers 20h, tout est vidé et remplacé par ses effets personnels et commodités. C’est dans ces pièces que l’on peut admirer des objets intimes dont ce dernier fit usage la veille qu’il s’en fut allé en guerre. Dans une première salle dite « des aides de camp » qui servait de réception aux officiers et pages aux ordres de l’empereur, sont exposés les plans de bataille de Waterloo ainsi qu’une plaque à la mémoire des sujets les plus proches de Napoléon qui l’avaient accompagné durant cette nuit à la ferme. La deuxième salle est celle de l’empereur et vient nous renseigner sur sa chambre : son lit de camp pliable, son bureau, ses portraits et bustes en marbre.

5 le lit où se reposa l’empereur la nuit du 17 au 18 ju in 1815

Le lit où se reposa l’empereur la nuit du 17 au 18 juin 1815 © Musée du Caillou

6 vue de la chambre où Napoléon séjourna

Vue de la chambre où Napoléon séjourna © Musée du Caillou

Les 3ème (salle à manger) et 4ème (salle du hussard) pièces ne sont pas moins ornées de différents bustes, portraits et collections d’armes, de médailles et de maquettes à la gloire de l’empire. On peut y voir en autre, le squelette d’un hussard français retrouvé près de la ferme de la Haie-Sainte et la maquette originale de la statue en bronze de Napoléon à Paris de la cour des Invalides.

À la ferme du « Caillou », Napoléon aura dîné avant de se mettre au lit puis dans la nuit, comme à l’accoutumé, se leva pour dicter ces plans d’offensives. Le lendemain, il prit une collation à 9h en compagnie de son état-major, puis livra ses dernières consignes avant de quitter la ferme et de rejoindre le front vers son destin.

7 illustration représentant  l’empereur quittant la fer me pour rejoindre le champ de bataille

Illustration représentant l’empereur quittant la ferme pour rejoindre le champ de bataille © Musée du Caillou

Pour comprendre les motifs déclencheurs de cette bouleversante bataille de Waterloo qui provoqua la chute de l’empire français, il faut tenir compte à l’époque d’un événement majeur dans le panorama politique international : la révolution française de 1789. Les Français font circuler une idée nouvelle, celle du droit des peuples à disposer d’eux-mêmes. Une telle idée est très mal accueillie dans les grandes monarchies européennes. C’est dans ce climat d’hostilité que Bonaparte profite pour prendre les rennes du pouvoir et se faire sacrer empereur en 1804. L’Europe des rois va bientôt se liguer contre ce héraut des principes de la révolution pour lui-même et contre les autres et former sous la houlette du Royaume-Uni une coalition qui entraine une série de campagnes militaires se soldant souvent par de cuisants échecs. Napoléon en fin stratège semble incoercible. Pourtant, la campagne de Russie eut raison de lui, ses armées sont décimées, les pays envahis ou annexés (la Russie, l’Autriche, l’Angleterre, l’Espagne, la Prusse et la Suède) se révoltent au congrès de Vienne (1814) et souhaitent ramener la France à ses frontières antérieures en démembrant son empire étendu sur 130 départements et entouré d’états vassaux où Napoléon avait exercé son népotisme. Mais après son exil sur l’île d’Elbe, il revient triomphant à Paris en mars 1815 alors que le roi Louis XVIII avait fuit à Gand. Cette nouvelle déchaîna aussitôt la colère des alliés, prêts à en découdre et à envahir la France. Une armée de coalition est formée avec les Anglais, les Néerlandais et les Prussiens au nord, les Russes, les Autrichiens et les Piémontais à l’est et enfin les Portugais et les Espagnols au sud. Des forces massives de 650 000 soldats s’acheminent vers la France. Pour endiguer ce péril, Napoléon veut frapper vite et fort afin d’éviter une pénétration sur son sol, en allant attaquer les troupes anglo-néerlandaises et prussiennes hors de ses frontières.

Le 15 juin 1815, l’armée française gagne par surprise les Pays-Bas et se base à Charleroi. Le lendemain, afin d’empêcher tout rassemblement des forces alliées, Napoléon va défier les troupes prussiennes à Ligny tandis que le maréchal Ney livre bataille contre Wellington à Quatre Bras. De ces batailles résultent la défaite des Prussiens et le repli des troupes anglo-néerlandaises mais pas une reddition puisque les alliés ont le temps de se reconstituer pour l’assaut final de Waterloo.

La campagne de Waterloo débutera le 18 juin vers 11h30, sur une surface de 5 km de largeur et de 3 km de profondeur. Elle dura près de 10h durant lesquelles environ 180 000 soldats se sont livrés combat.

8 plan et légende des lignes de défense et des actions o ffensives des belligérants sur le champ de bataille

Plan et légende des lignes de défense et des actions offensives des belligérants sur le champ de bataille.

Les forces en présence sont de 71 600 côté français contre 101 000 côté allié. Les troupes françaises sont fortes de 250 pièces de canon contre 160 pour les troupes anglo-néerlandaises.

Les soldats de la grande armée napoléonienne sont dévoués à leur chef qui est pour eux, la coqueluche des armées. Dans l’autre camp, la discipline est de mise et les armées du duc de Wellington (anglo-néerlandaise) et du maréchal Blücher sont très aguerries.

Le matin du 18 juin, à la ferme du Caillou, depuis son quartier général Napoléon avait déclaré à ses officiers : « cette bataille sera l’affaire d’un déjeuner » car il avait estimé que les troupes alliées étaient beaucoup plus affaiblies qu’elles ne l’étaient réellement.

En effet, Wellington avait trouvé refuge derrière une crête et son armée cachée ne laissait entendre à l’adversaire, le nombre réel de soldats dont il disposait. Ainsi, l’Anglais élabora une tactique en éparpillant ses soldats en 3 endroits différents autour des fermes d’Hougoumont et de la Haie-Sainte et de la Papelotte.

Même si Napoléon avait de la suite dans les idées en attaquant par surprise l’une des fermes (Hougoumont) où il envoya à la tête d’une armée de 12 000 hommes son frère Jérôme Bonaparte, la pluie tombée toute la nuit avait rendu le terrain boueux et peu propice au transport de l’artillerie. Bien que les troupes de Wellington eussent été en infériorité numérique, elles étaient abritées derrière leur ligne de crête et les boulets de canon tirés par l’armée française passaient au dessus de leurs têtes ou s’embourbaient sans faire les pertes et les dégâts souhaités.

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Vers 13h30 eut lieu l’assaut des 16 000 fantassins français qui avançant sur le front ennemi évoluaient péniblement en terrain boueux. Les troupes anglo-néerlandaises qui campaient derrière leur ligne fusillèrent littéralement les soldats français de sorte qu’à 15h, on comptait plus de 5 000 pertes côté français. La situation se dégrada davantage car les troupes napoléoniennes ne parvinrent pas à contenir l’avancée de l’armée prussienne vers Waterloo. Pour rendre vaine la rencontre imminente des alliés, il fallait pilonner en urgence les lignes anglo-hollandaises. Pour ce faire, Napoléon abattit la carte de sa cavalerie forte de 10 000 hommes sur la ferme de la Haie-Sainte. Ce fut la décision du maréchal Ney, après avoir jugé l’armée ennemie en déroute, d’attaquer vers 15h30. Malgré la ténacité des Anglo-hollandais dont les formations s’étaient regroupés en carrés serrés, la cavalerie française réussit à provoquer de nombreuses pertes et à prendre finalement vers 18h30 la ferme Haie-Sainte. Au moment où la situation semblait basculer en faveur de la France suite à ses aspres fait d’armes, l’armée prussienne était déjà sur place. Cette dernière réussit une percée sur l’aile droite de l’armée française qui désespérée de ne voir arriver les renforts des troupes du maréchal Grouchy, se fait déborder dans les environs de Plancenoit.

Vers 19h, Napoléon n’eut d’autres choix que d’envoyer sa Garde pour un dernier assaut. En dépit de la loyauté envers leur chef, l’armée française a compris que Grouchy lui avait fait faux bond et que son sort était scellé. En effet, les troupes prussiennes vinrent à bout des dernières résistances vers 20h30. Les combats ont à présent cessés et le sol était jonché de cadavres (11 000 morts et 35 000 blessés et 10 000 chevaux abattus).

La défaite des Français à Waterloo sera le chant du cygne pour Napoléon Bonaparte. Étant parvenu à s’extraire du champ de bataille, il quitta Genappe dans la nuit, là où il avait établi son quartier général pour gagner Charleroi et rejoignit la France pour abdiquer le 22 juin. Tandis que Wellington et Blücher sont hissés au rang de héros national, Napoléon terminera ses jours, loin de tous en résidence surveillée sur l’île de Sainte-Hélène, en plein cœur de l’Atlantique.

Portada: Bataille Waterloo 1815 reconstitution 2011, Myrabella

Pour approfondir :

Barbero Alessandro, La battaglia : storia di Waterloo, GLF editori Laterza, 2007.

Cyr Pascal, Waterloo : origines et enjeux, L’Harmattan, 2011.

Roberts Andrew, Napoleon and Wellington: The Battle of Waterloo and the Great Commanders who fought it, Simon and Schuster, 2001

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José Sarzi Amade

José Sarzi Amade

José Sarzi Amade (1983) es un investigador de estudios italianos. La mayor parte de sus publicaciones están dedicadas a la evangelización del África subsahariana durante el siglo XVII. Además, ha realizado varias investigaciones sobre arte, cine y literatura, entre las que destacan sus escritos sobre Antonello da Messina, Federico Fellini, Pier Paolo Pasolini, Gianfrancesco Gemelli-Careri y el arquetipo del Graal.

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